J’ai effectué ma scolarité à St Elme, à Arcachon. Mon rêve était de devenir journaliste.

Dans ce but, j’ai suivi des études universitaires à Bordeaux III en langues étrangères. Mais mon père, industriel en Côte d’Ivoire, a été victime d’un infarctus. J’ai du abandonner mes études en 1986 pour prendre, au pied levé, la direction de l’usine de maroquinerie, Manubag.

Une fois rétabli, mon père préféra céder l’usine pour monter une entreprise de trading, pour le compte de la société d’état tchécoslovaque, PragoInvest. Nous vendions des biens d’équipement, (bus, usines clés en main ou tracteurs) au gouvernement du Burkina Faso.

J’ai eu la chance de négocier des contrats avec Alsthom CGEE, ABB ou la Banque Mondiale et de participer à des réunions inter-ministérielles.

Durant ces années, j’ai dirigé des équipes, je me suis confrontée à des grévistes, j’ai appris à gérer des situations de crises et à trancher dans l’urgence.

À la mort de mon père, j’ai refusé la proposition d’intégrer la division Afrique de Alsthom CGEE. J’ai préféré fonder ma famille.

En 2000, je suis revenue sur le Bassin où je me suis impliquée, passionnément, en politique.

À la fois, liée au monde des affaires à l’international et à la fois liée au monde de l’agriculture, j’appréhende les enjeux essentiels à la croissance comme les attentes de nos entrepreneurs et de nos artisans.